C'était l'un des
rares hivers où il
neigea à Biot, et la circulation étant complètement bloquée, nous nous retrouvâmes une bonne
trentaine de oufs dans les rues du village, dirigée par
Bianco ,notre
champion local
incontesté des
bagarres d'eau.
Environ
15 jeunes de
chaque côté de la
rue Saint-Sébastien, et aucun
passant, même les plus
réticents, ne pouvaient résister à la
rafale de boules de neige que nous leur
infligions ! Et pourtant...
Décidant de changer de territoire, nous nous rendîmes sur la
place des cagades, où , faute de passants la bagarre de boules de neiges
dégénéra entre nous.
Et là,
l'inénarrable se produisit :
Lulu sortit
furieuse en
pyjama de chez elle armée d'une
carabine, et devant
l'intensité imparable de son
assaut, il est clair que nous ne faisions pas le poids !
Jamais la
place des cagades ne fut
désertée aussi vite par 30
jeunes terrorisés ! Depuis cette date, elle aurait même
refusé une bonne dizaine de propositions de la
BAC pour l'embaucher en tant qu'
instructeur de combat !
Alors qu'elle se promenait dans le sentier de la Brague, Sophie rencontra Mitchèou qui l'interpella vivement : 
C'était un soir où Walter Spanghero, figure du rugby au niveau national, était venu dîner chez Brothier. 
-"Toi j't'aimes bien le vieux, t'es costaud, tu m'fais penser à mon père !" vociféra-t-il en lui faisant une tape amicale sur l'épaule d'une force avec laquelle il aurait pu assommer un sanglier. 
